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Articles en françaisInterviste

Harlequiin

Di 11/07/2018Aprile 30th, 2021No Comments

 

À l’occasion de son retour à Paris pour la Starclash Summer Party le mercredi 11 juillet, Rory Simmonsle leader du groupe londonien Harlequiin, a répondu aux questions d’Una milanese a Parigi :

 

Comment est né Harlequiin ?

 

Avant de créer Harlequiin j’ai joué pendant longtemps dans différents groupes. Principalement de la musique jazz aux influences électroniques. Être en contact avec des musiciens d’horizons différents m’a permis de comprendre quel genre me plaisait le plus. J’ai donc commencé à créer de plus en plus des morceaux danse et pop inspirés par la musique de MIA, Sampha, Talking Heads et St Vincent.

 

– Combien de temps a-t-il fallu pour réaliser le nouvel EP « Young One » ?

 

Cet EP est l’aboutissement de quatre/cinq mois de travail. Initialement le morceau « Young One » avait été créé pour la chanteuse Amilka May. Il devait ensuite être interprété par un autre artiste, mais ça n’a pas marché. Finalement, je l’ai repris moi-même, je me suis rendu compte qu’il correspondait bien à mon style musical, j’ai donc décidé de l’ajouter à l’EP.

 

Si on te demande de décrire « Young One » en quelques mots ? Peut-on y remarquer une évolution ?

 

Je dirais qu’il y a en effet des passages plus sombres et plus intimistes dans cet EP. L’atmosphère est plus menaçante qu’auparavant. Par exemple, « Bandit In A Blindfold » a un air plutôt obscur. Il s’agit d’un travail plus personnel et plus abstrait aussi.

 

Qu’est-ce qui t’a inspiré pour cet EP ?

 

Cet EP est le résultat de tout ce qui m’inspire musicalement ces derniers temps. C’est autobiographique, mais en même temps son côté abstrait permet à chacun de l’interpréter de façon différente. Je voulais créer un mix d’alt-RnB et musique dance, en soulignant le coté instrumental.

 

Tu es multi-instrumentiste : est-ce qu’il y a un instrument qui te passionne plus que les autres ?

 

Ce qui me rend heureux est justement le fait de pouvoir jouer plusieurs instruments. Le premier que j’ai appris à jouer est la trompette. Néanmoins, je pense que si j’intégrais la trompette aux morceaux d’Harlequiin, le résultat serait trop spécial. Mais on ne sait jamais, peut-être à un certain moment ça changera et ça pourrait transformer ma musique en quelque chose de vraiment alternatif !

 

Tu as commencé à jouer à Londres ?

 

J’ai joué un peu partout dans le monde entier avec des artistes tels que Blur, Jamie Cullum et Paolo Nutini. Dans ces groupes je jouais de la trompette ainsi que la guitare et du clavier. J’ai également joué en France avec une artiste américaine, Valerie June.

 

Que penses-tu de la scène artistique parisienne ? Et de celle de Londres ?

 

J’ai joué beaucoup de fois à Paris, mais juste une fois avec Harlequiin. Ça fait cliché de le dire, mais j’adore cette ville. D’ailleurs, qui n’aime pas Paris ? Mon souhait est de faire connaître de plus en plus Harlequiin ici. Mon rêve est de pouvoir jouer à l’Olympia un jour. C’est ça qui me motive ! Quant à Londres, la scène artistique est bien développée et il y a de plus en plus d’endroits où l’on peut écouter de la musique live, surtout dans le sud de la ville. Là-bas, la vie artistique et culturelle y est particulièrement active et florissante : des endroits comme Peckham, Deptford, Lewisham et Brixton offrent une variété impressionnante de cafés, salles de concert et de lieux de résidences artistiques.

 

Quels sont les artistes que tu considères comme une source d’inspiration ?

 

Il y a plein d’artistes que je suis et que j’admire en ce moment. En premier lieu je cite St Vincent, Jamie Lidell, Radiohead, Little Dragon et Clark. D’autres moins connus que j’aime beaucoup comme Hello Skinny, Native Dancer, Jamie Doe et William. L’atmosphère musicale dans la capitale est vraiment géniale en ce moment !

 

Quels sont tes projets avec Harlequiin dans les mois à venir ?

 

Cet été je jouerai avec Harlequiin et je serai en tournée avec Jamie Cullum et deux autres groupes. Je vais également participer à quelques festivals en France. Je voudrais aussi écrire de nouveaux morceaux pour Harlequiin, même si je serai peut-être en manque de sommeil vu que je deviendrai père pour la deuxième fois !

 

Dans quels lieux préfères-tu jouer ?

 

Les festivals sont les événements qui me motivent le plus, car il y a plein de musiques différentes au même endroit et plein de gens qui écoutent des groupes pour la première fois. C’est une ambiance de découverte et d’inspiration pour moi. Quant aux salles de concert, ma préférée est l’Olympia, où je rêve de jouer un jour !

 

Quelle est ta meilleure et pire expérience musicale ?

 

La meilleure expérience a été la rencontre avec Larry Davids, manager de Curb Your Enthusiasm à Los Angeles. J’ai pris une photo avec lui et mon épouse dit que j’ai l’air plus content que le jour de notre mariage ! Alors que la pire expérience a été un jet-lag horrible après un vol de Perth à New York l’an passé. Il m’a fallu une semaine pour me rétablir, mais c’est le prix à payer pour pouvoir jouer dans de si beaux endroits !

 

Fiorella

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